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Je joue dans quatre têtes

Vivants et incarnés, souvent narratifs, sans être anecdotiques, les poèmes de Patrick Coppens, sont toniques jusqu’aux limites du désespoir (« Ne dramatisez pas la vie. Elle est bien assez dramatique sans qu’on y rajoute. » Max Jacob, lettre à Irène Lagut, février 1925), et peuvent se lire comme des concentrés de romans. Il a d’ailleurs écrit que « le temps perdu dans le roman se retrouve dans la poésie ».

 

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