Au moment où la chaleur et l'humidité s'épuisaient à chasser de tout recoin la moindre parcelle de fraîcheur, où des milliers de vacanciers se badigeonnaient et s'épongeaient sur les plages, Le Sabord faisait doucement escale. Histoire de réfléchir sur le chemin parcouru, de penser l'itinéraire à venir, de créer de nouveaux liens et de procéder à quelques remaniements. Aucun numéro ne parut cet été; ce silence en fut un de ressourcement.
Résultats concrets de ces cogitations? Le Sabord a choisi de développer le langage qu'il s'est peu à peu inventé au fil des ans, en privilégiant les créations littéraire et visuelle qui constituent ses principales lignes de force. Nous travaillerons davantage l'intégration du texte et de l'image, de manière à ce que ces deux modes d'expression soient mis en valeur l'un par l'autre et puissent s'interpénétrer. Le Sabord se définit donc comme un périodique culturel inter-disciplinaire, le terme d'inter-disciplinarité suggérant l'idée d'échanges ou de relation entre deux disciplines ou domaines artistiques. Ajoutons que la revue paraîtra désormais trois fois l'an: à l'automne, à l'hiver et au printemps.
Pour ce numéro de la rentrée, Le Sabord a convié des écrivains européens à une rencontre inusitée entre l'ici et Tailleurs. Imaginer l'autre, c'est dire et rêver le Québec depuis ces territoires d'outre-mer. C'est raconter, sous forme de nouvelle ou de missive, l'errance du regard et du coeur, le frôlement brûlant d'une absence, la parole et la liberté de l'autre.
Auteur·rice·s : Ginette Dubuc, Werner Lambersy, Pierre Chatillon, Pierre-Justin Déry, Madeleine Monette, Anne Dandurand, Leggelo, Amina Saïd, Jean Beaudry et Gaspard Hons.
Artistes : André Le Coz, Michel Smolders, Philippe Jacques, Marcus De Vestele, Patrick Crombé, Karel Van Den Braak, Stéphane Thomassin, Anne-Cécile Thibeault, Nathalie Coupai, Denis Charland, Denis Matte, Dominique Laquerre, Suzanne Gagné et Danielle Généreux.
Plage de prix : 1.99$ à 4.50$
